Défendre les Commissaires de justice

Défendre les Commissaires de justice ou s’en prendre à eux ?

Monsieur le Président,
Mesdames et Messieurs les Délégués, 
Mesdames et Messieurs les représentants de la Profession : 

CELA SUFFIT !!!! 

Depuis quelques temps l’ambiance au sein de notre profession est délétère, avec l’apparition de corbeaux prenant la plume en se présentant comme les garants de notre profession. 

Ces comportements séditieux et calomnieux sont indignes d’officiers publics et ministériels.

La Chambre Nationale et son Président doivent les désavouer publiquement. Quelle image donnons-nous de la profession de Commissaire de Justice aux anciens Commissaires-priseurs judiciaires et aux nouveaux impétrants ?

Prenons de la hauteur.

Une assignation a été délivrée par la Chambre Nationale, c’est un choix. Elle porte sur les pouvoirs de la Chambre Nationale sur ses propres décisions prises au sujet de l’ADEC. En attendant l’issue, la Chambre Nationale doit respecter et faire respecter l’État de Droit, le temps judiciaire, le rôle impartial et objectif du juge civil.

Reconcentrons-nous sur les sujets et les nombreux défis qui inquiètent notre profession :

– La liberté d’installation  
– Le tarif 
– La formation et le recrutement des futurs Commissaires de justice 
– La formation de nos collaborateurs 
– La saisie des rémunérations (quel coût pour la profession ? À quel prix ?) 
– L’Article 750-1 CPC 
– L’assermentation des clercs 
– La défense du périmètre légal du constat …

Nous appelons la Chambre Nationale et son Président, ainsi que l’ensemble des représentants de la profession à travailler de concert sur ces différents sujets, et ce au nom de l’intérêt général, et de refuser ce qui clive notre profession, ce qui divise, de rejeter les attaques personnelles et les accusations sans fondements.

Défendre les Commissaires de justice n’est pas s’attaquer à des Commissaires de justice.

Chez Commissaires de Justice de France, nous refusons la logique de l’affrontement, nous lui préférons la concorde pour réussir ensemble.
  
Lors du Congrès National de 2022, Monsieur Le Directeur des Affaires Civiles et du Sceau avait indiqué « une profession qui ne s’entend pas, on ne l’écoute pas ».

Malheureusement, il avait raison et c’est le cas pour notre profession, les pouvoirs publics ne nous écoutent pas.

Nous avons besoin d’être entendus et défendus.

Isabelle ALBERT
Présidente
 Jean-Charles ALBERTINI
Vice-Président